Sofitel fête ses 60 ans : du premier hôtel à Strasbourg à l’expansion mondiale

Sofitel

Le groupe d’hôtels de luxe Sofitel célèbre en 2024 ses soixante ans. À cette occasion, Maud Bailly, directrice générale, a réitéré l’engagement de la marque envers une offre luxueuse et confirmé la continuation de son expansion mondiale.

Tout a commencé en Alsace, il y a soixante ans. A Strasbourg naissait alors le premier hôtel 5 étoiles de Sofitel, établi par la banque française BNP Paribas. A l’aune d’un âge vénérable, le groupe, racheté en 1980 par Accor Arena, compte désormais 123 hôtels dans les endroits les plus prestigieux du monde, et de France. À l’approche d’événements majeurs (les Jeux olympiques à Paris, entre autres), la directrice générale de Sofitel, Maud Bailly, interrogée sur France Info, a esquissé les contours du futur de la firme.

Un avenir qui résolument tourné vers le luxe, notamment après le Covid : «Les gens veulent quelque chose qui soit à la fois la garantie d’une promesse de marque, d’un standard puissant, et en même temps quelque chose de très choisi, très exclusif, presque intimiste.» La directrice de Sofitel défend une «logique de croissance choisie. Pour qu’une marque soit un succès, pour nous, elle doit être claire et différenciante. Il y a tellement de marques qu’il faut articuler une identité claire autour de Sofitel, et il faut qu’elle soit inspirante».

«L’exclusivité d’une émotion»

Cette année, la marque ouvrira un nouvel établissement à Jaipur, en Inde. Cinquante suites dotées de piscines privées, de quoi renforcer un peu plus l’image luxueuse de Sofitel : «Vous pouvez avoir un produit magnifique, mais s’il n’y a pas une culture, un service personnalisé, une attention, quelque chose autour de l’intelligence de cœur, ce n’est pas du luxe», explique Maud Bailly, qui insiste sur «l’exclusivité d’une émotion, d’une expérience qui n’est pas comme les autres».

D’autres ouvertures sont prévues à Prague, en Arabie saoudite, en Chine ou encore au Bénin. De quoi délaisser le marché européen, saturé ? Au contraire : «Aujourd’hui, je n’ai pas de Sofitel en Espagne, ni au Portugal. C’est quand même un non-sens. Donc on a un très beau projet sur la péninsule ibérique», nuance-t-elle, évoquant également l’intérêt pour le marché américain. Et le groupe n’hésite d’ailleurs pas à fermer certains établissements quand la qualité n’est plus au rendez-vous. Trois Sofitel devraient prochainement mettre la clé sous la porte.

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