Dans un contexte de sobriété promue par les pouvoirs publics et alors que l’Union Européenne a rehaussé l’ambition de décarbonation à 2030, comment évoluent les consommations énergétiques réelles des bâtiments français ? Pour y répondre, l’OID publie les résultats 2023 de son Baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments. Bureaux, centres commerciaux, hôtels, bâtiments de santé, et actifs résidentiels y sont passés au crible. Les profils de bâtiments inclus dans les Top15 et Top30 relatifs à l’enjeu d’atténuation de la Taxinomie européenne font également l’objet d’une analyse.
Baromètre 2023 : quels résultats?
Calculées pour les bureaux, les centres commerciaux, les hôtels, la santé et les actifs résidentiels, les évolutions des indicateurs donnent un résultat nuancé.
Premier constat, les centres commerciaux et surtout les hôtels connaissent en une augmentation de leur consommation énergétique en énergie finale de respectivement +6,5% et +10,7%. 2022 a en effet constitué la première année quasiment complète de normalisation post crise sanitaire. Les taux d’occupation des hôtels ont bondi, alors que les taux de fréquentation des centres commerciaux sont repartis à la hausse. Les seuils présentés reflètent donc des niveaux correspondant mieux au rythme de croisière de ces secteurs d’activités.
Les actifs de santé présentent de leur côté une baisse mesurée de leurs consommations (-1,2% en énergie finale), qui témoigne d’une pression toujours forte sur les bâtiments, et leur fréquentation.
Enfin, bureaux et logements confirment la tendance de long terme à la diminution des consommations énergétiques : côté bureaux la baisse s’établit à -8,7% pour atterrir à 134 kWhEF/m² que les logements présentent une diminution de -6,4% avec une consommation annuelle de 140 kWhEF/m².
Lire l’article complet sur : L’OID publie son baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments 2023 – TendanceHotellerie