FirstName veut « casser les codes du haut de gamme »

Le trio emmené par Yann Caillère, ancien directeur général d’Accor ou Pierre et Vacances, a lancé l’enseigne FirstName, qui entend se faire une place dans une offre lifestyle déjà bien fournie.

C’est la vague du moment. Mouvement de fond largement accéléré par la crise sanitaire, le tournant d’une partie de l’hôtellerie vers le « lifestyle » ne se dément pas. Le concept met en avant la restauration et « l’expérience » au sens large, y compris la musique et le design, et se répand progressivement dans tous les segments, en particulier dans les hôtels haut de gamme. Cependant, avec une offre de plus en plus abondante due à une vaste campagne menée par les grandes groupes, il est difficile pour les nouveaux venus de se faire une place. Malgré cela, FirstName, lancé au début de cette année par un trio de professionnels du tourisme bien connus, a relevé le défi en ouvrant un hôtel de 147 chambres à Bordeaux.

Attirer les locaux

Le projet de l’enseigne FirstName, distribuée par Hyatt dans le cadre de sa collection JDV, est de « casser les codes du haut de gamme » en proposant un concept novateur dans le secteur de l’hôtellerie lifestyle. Les trois fondateurs de l’enseigne, Yann Caillère, Eric Omgba et Jérôme Bosc, souhaitent apporter autant d’attention aux parties communes qu’aux chambres. L’hôtel, situé près du centre-ville de Bordeaux, dispose de petits kiosques numériques à la place de la réception, d’un bar central, d’un mixologue pour les cocktails, d’un DJ pour l’ambiance musicale et d’un restaurant proposant les services du chef bordelais Cédric Béchade. Les chambres sont insonorisées, équipées d’une literie haut de gamme et offrent des produits locaux, mais pas de minibar, trop énergivore. Un frigo commun est en revanche mis à disposition à chaque étage.

Trois hôtels supplémentaires espérés

Le lancement de l’hôtel-restaurants FirstName n’a pas été affecté pour l’instant par la pénurie de personnel dans l’hôtellerie-restauration grâce à des améliorations des conditions de travail telles que des ergolits pour faciliter le travail des femmes de chambre, une semaine de 4 jours et un back-office de qualité pour le personnel. Le trio fondateur est prudent quant à ses objectifs financiers, mais prévoit d’atteindre le seuil de rentabilité en 2026, avec un chiffre d’affaires d’environ 12 millions d’euros et un prix moyen par chambre de 280 euros. Ils ont également l’ambition de créer trois nouveaux établissements dans les cinq prochaines années et espèrent que FirstName deviendra une marque reconnue.

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