Recrutement dans les métiers de l’hospitalité : l’expérience in & out.
Une récente étude menée par OpinionWay à l’occasion du lancement de la fondation Sommet Education revient sur les principaux leviers d’attraction et de rétention des talents au sein du secteur de l’hospitalité. Que faut-il en retenir ?
Voyages, carrière et passion
Pour établir ce rapport, OpinionWay a interrogé 1300 jeunes professionnels et responsables des ressources humaines et du recrutement évoluant dans le domaine de l’hospitalité en Europe. Le cabinet a également mené des entretiens avec 20 leaders du secteur parmi lesquels les Chefs Eric Frechon et Alain Ducasse, Isabelle de Bardies (CEO d’Angelina), Laurent Kleitman (Group Chief Executive de Mandarin Oriental) ou encore Steven Daines (Chief People & Culture Officer du groupe Accor).
Alors que les résultats de l’étude témoignent d’un secteur majoritairement « attractif », en particulier sur ses activités haut-de-gamme, 31% des jeunes actifs se montrent motivés par les voyages et la variété culturelle. Sont également mentionnées, dans des proportions quasi similaires, les opportunités d’apprentissage et de croissance, les possibilités de formation et de développement professionnel.
À noter qu’au détail des pays, les jeunes Français sondés revendiquent la « passion » comme moteur numéro un, à 33%.
Un secteur professionnel sous tension
Un univers attrayant, mais pourtant confronté à une réalité complexe alors que plus de la moitié des RH et managers interrogés dans le cadre de cette étude confirment faire face à des difficultés de recrutement, de management et de rétention des talents, en particulier lorsqu’il s’agit de capter des talents issus des nouvelles générations.
À l’heure où la pandémie et les épisodes de confinement ont activement contribué à repenser l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, 36% des jeunes professionnels de l’hospitalité considèrent en effet les horaires liés à ces métiers comme une contrainte majeure… un score qui grimpe à 61% pour les jeunes Français alors que l’Hexagone s’impose comme le pays ayant le plus de postes à pourvoir dans ce domaine.
