Montagne estivale : comment toucher les nouvelles clientèles ?

Montagne estivale

Le potentiel de développement touristique de la montagne en été est indéniable… à condition de proposer des offres séduisantes pour les visiteurs. Mais qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Et leurs attentes ? Comment les attirer davantage ?

La redécouverte de la montagne estivale

Pendant l’été 2020, la Covid-19 et la sortie du confinement ont provoqué un afflux de nouvelles clientèles en montagne. Ainsi 86% des primo visiteurs en montagne l’été sont venus avec des motivations liées à la crise sanitaire. En effet, la montagne était perçue comme le type d’espace qui répond légitimement et « naturellement » aux (nouvelles) attentes des clientèles : air pur et fréquentation répartie sur de grands espaces sont le gage d’une meilleure sécurité sanitaire pour soi et pour ses proches, mais aussi reconnexion à la nature et aux autres, au temps long, à des activités douces en milieu naturel. 98% de ces primo visiteurs post covid se sont déclarés satisfaits ou très satisfaits de leurs séjours, selon une étude conduite par TCI Research pour Auvergne Rhône Alpes Tourisme en 2020. Plus de la moitié d’entre eux ont indiqué avoir une meilleure opinion de la montagne et envisageaient d’y revenir. Un essai à transformer en gardant le lien (newsletter, programmes CRM, offres ciblées…) pour un peu que leurs données aient été collectées.

Qui sont les visiteurs en montagne l’été ?

Comme l’Organisation Mondiale du Tourisme le déplorait dans son dernier rapport, on dispose de peu de données récentes sur les profils des touristes en montagne l’été. Cependant, pour la France, une compilation de 37 études s’étendant sur une période allant de 2015 à 2019 fait apparaître des résultats assez homogènes et cohérents sur le sujet. Ainsi, l’âge moyen des partants est de 46 ans (vs. 48 pour les non-partants). On observe un peu plus de 18-40 ans chez les partants et davantage de plus de 60 ans chez les non-partants. Les femmes sont en légère majorité (53% vs. 47% d’hommes), avec un ratio identique chez les partants et non-partants. Il y a 42% d’employés, 19% de professions intermédiaires et 15% de cadres & professions intellectuelles supérieures.

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