Maison Juste : « Nous ne sommes pas formatés par l’industrie hôtelière »

Pas besoin de casser les codes de l’hôtellerie quand on n’est pas du métier, il y a « juste » à faire à son idée. Un an après l’ouverture de la première adresse de ce concept made in Marseille, l’étonnant duo qui a fondé Maison Juste voit déjà plus loin.

En voyant arriver ce nouveau concept 100% dans l’air du temps, on pourrait facilement imaginer deux pros qui auraient claqué la porte d’un grand groupe hôtelier, poussés par l’envie de faire autrement. Mais ça ne s’est pas du tout passé comme ça. Derrière cette nouvelle marque hôtelière, il y a « Manu », alias Emmanuel Duchange et Mathieu Ferrand, dit Matéo.

Leur rencontre dans un cercle d’entrepreneurs marseillais était improbable : pas le même univers, pas le même métier. Dans la « vraie vie », l’un est un serial entrepreneur qui évolue dans le secteur de l’immobilier. L’autre est « dans la musique ». Mais encore ? Il est le manager de Louane et de Soprano.

Entre les deux, le courant passe, au point d’avoir l’envie de lancer un projet commun. Mais quoi ? « Un jour nous étions en voiture, on parlait voyage, et de ce qu’on aimait ou pas dans les hôtels. J’ai dit à Manu : ‘pourquoi on n’en ouvrirait pas un ?’ L’idée lui a plu. » S’en suit un gigantesque benchmark. Leur envie : débarrasser les hôtels du superflu et revenir à certains fondamentaux. Mais toujours à leur façon. « Nous ne sommes pas formatés par l’industrie hôtelière. Nous arrivons avec nos idées neuves, parfois folles, parfois justes. »

Chez Maison Juste, tout est fait pour qu’on se sente « comme à la maison ». On s’installe dans le canapé pour boire un café et écouter un vinyle, on emprunte un livre dans la bibliothèque avant de se poser dans le jardin. Les 18 chambres sont toutes équipées d’une kitchenette. Dans leur maison, les fondateurs ont voulu réunir « le meilleur de l’hôtellerie, du Airbnb et du coliving ». Ici pas de réceptionniste, le check-in se fait via l’application Aeroguest, tout comme la commande des extras.

A terme, l’objectif est de structurer un modèle et de le développer. Avec un objectif de cent chambres dans la cité phocéenne, puis cent autres ailleurs dans l’Hexagone. Dans les radars des villes comme Lille, Toulouse, Lyon ou Nice. Une fois le cap des 200 chambres franchi, ils feront entrer un partenaire financier pour accélérer le développement immobilier.

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