Laurent Taïeb : « Dans l’hôtellerie, le champ des possibles est infini »

Le Kong, c’est lui, Madame Rêve et le Too Hotel aussi. Depuis 30 ans, Laurent Taïeb a forgé son parcours d’entrepreneur en créant « des lieux à vivre », devenus emblématiques dans la capitale. L’Echo touristique l’a rencontré.

Quoi de commun entre le Madame Rêve et le Too Hotel ? Tout les oppose, ou presque : pas le même style et pas le même quartier. En plein cœur du premier arrondissement, Madame Rêve s’est installé dans un édifice historique, l’iconique immeuble de la Poste du Louvre. Ce luxueux cinq étoiles aux vues panoramiques sur le Paris historique compte 82 chambres. Perché sur le toit, un rooftop végétalisé s’élève au-dessus de l’agitation parisienne.

Quand Madame Rêve se blottit dans un bâtiment largement centenaire, le Too Hotel a élu domicile au sommet de l’une des tours Duo ultra-modernes de Jean Nouvel. L’établissement, signé du célèbre designer Philippe Starck, est ainsi sorti de terre dans le 13e arrondissement, un quartier en pleine mutation. Là où les grues omniprésentes façonnent jour après jour une autre idée de la capitale, aux antipodes du Paris de carte postale. 

Perché à plus de 120 mètres de haut, ce quatre étoiles franchisé MGallery de 139 chambres aura été un projet d’une « complexité technique complètement surréaliste », confie Laurent Taïeb, qui a conçu ces deux projets pharaoniques. 

« Construire un hôtel, c’est écrire un scénario »

Des chantiers colossaux. Ne serait-ce d’ailleurs pas ce qui l’amuse, au fond ? « C’est plus complexe que ça, répond-t-il. Quand vous réalisez ce type de projet, il faut que ça corresponde à ce que vous êtes. Construire un hôtel, c’est comme écrire un scénario. » Et en la matière, il s’y connaît : dans une autre vie, Laurent Taïeb était producteur de cinéma. « C’est très difficile de réussir des lieux comme ceux-là si vous n’aimez pas ce qui va s’y passer. Ce sont des projets très personnels, j’ai fait ce que j’avais dans la tête », souligne-t-il. D’où, malgré leurs différences, ce petit air de famille. « Ces deux hôtels ont trouvé leur public car ma première démarche, pour chacun d’entre eux, a été de me demander à qui je voulais m’adresser », analyse Laurent Taïeb.

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