Bilan de l’été 2025 : une saison morose mais contrastée
Moins de volume, mieux ciblé : l’été 2025 redessine la carte des gagnants, avec tout de même - 9,2 % d’activité hôtelière par rapport à 2024.

Après l’élan JO 2024, la demande se recompose pour la saison 2025 : moins d’urbain, plus de destinations nature, au global, le marché recule mais les littoraux et la montagne confirment de belles poches de croissance.
Un marché globalement en recul
Entrons dans le détail pour comprendre où et pourquoi cette saison 2025 marque un tournant. Tout d’abord, on note une baisse marquée de fréquentation des métropoles : Lyon -10 %, Marseille -6 %, Lille -27 %, la comparaison faite avec l’année olympique, qui a attiré les touristes dans les grandes villes, explique cette forte baisse, mais le budget vacances plus restreint des vacanciers est aussi à prendre en compte.
Les régions côtières et montagneuses tirent leur épingle du jeu
Plutôt mer ou altitude ? Les touristes ont choisi les deux cette année en profitant des littoraux, avec un RevPAR + 5%, en particulier de la Côte d’Azur qui profite d’une belle popularité cette année encore. Ces performances démontrent un appétit pour l’outdoor et l’authentique, et cela se confirme avec +7,5 % de croissance pour les massifs, +9 % pour les Alpes du Nord.
L’effet météo et événements : Bretagne & Normandie en vedette cette saison
Comme chaque été, la météo joue son rôle dans les déplacements touristiques. Le soleil s’est invité en Bretagne et en Normandie, ainsi que le Tour de France, et cela a eu un impact plus que positif pour la région dont la fréquentation a augmenté de 9,25% en moyenne.
Vers une nouvelle géographie touristique
Les destinations secondaires ont le vent en poupe : moins chères, originales et accessibles, elles ont fait le bonheur des vacanciers grâce à des prix plus légers et des activités plus simples et sans superflu.
En résumé, un été en demi-teinte mais une saison pleine d’enseignements actionnables. Malgré un budget plus serré, pas d’impasse sur les vacances ! Une conclusion qui reste rassurante pour le secteur.
Crédit image : Pexel.com